mardi 11 décembre 2007

CANDIDE

« Candide »



D’après le conte philosophique de Voltaire

Un héros à la recherche d’un amour perdu… qui affrontera la mort, rencontrera d’étranges personnages.
Et puis… viendra la fin des épreuves.


Le spectacle tient à la fois de la farce burlesque et de la parodie, du voyage picaresque et de la comédie musicale. Régal pour les yeux et pour les oreilles, la musique n’est pas utilisée comme le comédien pour illustrer le texte de Voltaire, elle le re-présente et le réactualise.
Il faut avoir entendu la Vieille chanter avec la voix rauque et pathétique d'une Damia, la triste histoire de l'humanité... un pur moment de « rock & roll » ; dans un tout autre registre la chorégraphie « music-hall » du quatuor de l'Eldorado, et le strip-tease de Cunégonde devant Candide au bord du suicide lorsqu’il apprend son viol par un Bulgare.



Cinq acteurs se démultiplient sous les personnages du Baron et de la Baronne de Thunder-ten-tronckh, de leur fils et de leur fille Cunégonde, de Pangloss le philosophe, de Paquette la servante, de Cacambo le fidèle ami de Candide, de la Vieille et de tant d'autres... tous librement inventés par les adaptateurs, Alain Harivel et Jean-Louis Kamoun. Seul Candide reste Candide d'un bout à l'autre de la pièce, certes un peu moins Candide à la fin, après avoir essuyé bon nombre d'aventures et d'épreuves. Voltaire lui-même, en robe de chambre et bonnet de nuit s'incarne sur scène pour initier notre Candide sur la médisance et la fourberie des hommes.

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